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Karellis 2019
24 juin 2019
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6 juillet 2018
La relève est prête…
Répartis dans deux véhicules dont le 9 places de l'ASPTT qui tracte la remorque à vélo, nous partons à dix de Biard, un peu avant 7 heures. Direction Arsac en Velay, où nous attendent Robert et son épouse de l'ASPTT Haute Loire. Lui m'a aidé à tracer les parcours. Ils nous accompagnerons sur la quasi totalité de cette étape qui nous conduit à Les Estables. C'est le Directeur du Centre en personne qui nous y accueille.
Nous commençons la seconde étape par le col de Pinetta : « une saloperie » de 3 km de pente très soutenue, sur une route étroite balayée par le vent. Ce sera la plus longue : 131 km. Il fait un peu frais, le ciel d'un bleu azur et le soleil déjà généreux. Il nous accompagnera toute la semaine. Les problèmes mécaniques de Lionel concernant sa roue arrière semblent solutionnés. Chacun monte à son rythme. Gilles et Denis évacue le feu qui doit leur brûler les jambes. Pour ma part, ce sera le cas sur la totalité de la semaine, j'éprouverai les pires difficultés dans la plupart des descentes. Sur une vingtaine de kilomètres chacun, à son tour, pose son vélo et prend le volant du véhicule suiveur . Vers midi, nous en sortons le pique nique, d'une glacière équipée fournie par notre hébergeur. Nous y découvrons une profusion de nourriture variée. Nous serons ainsi gâté chaque midi.
Mercredi matin, nous commençons par une interminable descente sur un bon revêtement. Nous y rencontrons quelques vaches échappées de leur enclos. Comme les deux jours précédents, ce sera l'émerveillement permanent. Les paysages défilent : vastes panoramas changeant à chaque instant. La pureté des couleurs est amplifiée par la générosité d'un soleil ultra présent. La chaleur commence à user les plus sensibles. Nous tournons autour du Gerbier des Joncs majestueux au milieu de cet écran de verdure. Auparavant, le lac d'Issariès nous ravira quelques instants. L'après midi sera épuisant pour certains. La longue monté vers l'hébergement anéantira les plus entamés.
Le parcours du jeudi, plus boisé s'effectuera, souvent, sous une ombre bienfaitrice. Le châtaigner en fleur sera plus présent. Après Mézihac, nous remontons vers le Nord, avec un arrêt touristique rapide au pied du Gerbier, là où la Loire commence à dévaler vers l'Atlantique. Dans certains virages le goudron fondu nous confirme l'amplitude de la température. L'étape prévoyait plus de 2700 m de dénivelé et c'est confirmé par nos GPS. Une bonne douche, une petite bière et nous sommes prêt à affronter la dernière étape qui nous conduira à Brives Charensac. Départ à 8 heures pour les dernières bosses. A l'exception de quelques sauts de chaînes, rien ne viendra nous perturber. A 11 heures passées, nous chargeons nos montures sur la remorque. Dernier pique nique et retour, l'esprit rempli de belles images, vers nos foyers. L'intégration des trois nouveau, Gilles, Lionel et Sébastien a été parfaite. Il nous reste à réfléchir à de nouveaux projets pour l'an prochain.
Daniel Rougeon
Quelques photos de cette semaine:
https://photos.app.goo.gl/shYDWDZqUoaJMpgP8
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1 juin 2018
Le compte rendu de ces 2 jours d'Antoine.
Je souhaiterais vous faire part de mes impressions « à chaud » après ma participation au National Asptt qui s’est tenu cette année à Limoges du jeudi 24 au dimanche 27 mai.
Je scinderai mon propos en deux temps en distinguant l’événement en lui-même, tout d’abord, et les randonnées, ensuite.
Concernant l’événement, labellisé « 120 ans by asptt », il s’est tenu à Limoges, ville organisatrice. Il réunissait des membres de l’asptt de la France entière, métropolitaine et d’outre-mer, relevant de différentes sections. Si les cyclos représentaient la cohorte la plus importante, il y avait également des golfeurs, des randonneurs, des boulistes, des joueurs de badminton et de bowling. Le point de rassemblement de l’ensemble des participants se situait au palais des expositions. Nous disposions d’un local à vélo sécurisé où nous pûmes également stationner la remorque le temps du séjour. Un défilé eut lieu le premier soir, chaque délégation régionale arborant ses couleurs. Nous avons dîné chaque soir au palais des expositions parmi 1400 convives. Le dernier soir fut une soirée de gala avec un repas amélioré et un spectacle de cabaret/comédie musicale qui n’aurait probablement pas laissé insensible Denis. L’organisation de l’événement fut impressionnante. S’agissant des parcours cyclo, un fléchage ultra précis avait été réalisé. Des zones de pointage jalonnaient tout le circuit. Un ravitaillement de qualité était mis en place après 30/40 kms. Le jeudi et le vendredi, nous avons déjeuné dans des salles des sports à Ambazac et Oradour-sur-Glane. A titre personnel, je souhaiterais vraiment témoigner du formidable accueil que nous avons reçu et saluer les organisateurs et les bénévoles dont l’investissement a contribué au succès de cette manifestation.
D’un point de vue de sportif, trois étapes étaient au programme. La première, « de liaison », nous a permis de rejoindre Limoges à partir de Poitiers. Nous avons bien sûr emprunté les routes secondaires. Les premiers kilomètres nous étaient familiers, la suite un peu moins. Parcours plat jusqu’à l’Isle Jourdain où une première montée nous attendait. Après avoir attendu Jean-Paul (qui avait décidé de conduire le camion) qui faisait du tourisme autour de l’Isle Jourdain, nous avons déjeuné à Val d’Issoire. Didier (Ayraut), qui nous avait accompagnés depuis Poitiers, a fait demi-tour quelques kms avant Blond, pour revenir vers Poitiers (une sortie de plus de 160 kms quand même !). Nous avons poursuivi notre petit bonhomme de chemin. La traversée des Monts de Blond s’effectua sous quelques averses orageuses mais pas de quoi réfréner notre enthousiasme. Les 7 mercenaires arrivèrent sans encombre à bon port. Après avoir déposé nos vélos et récupéré notresacoche d’accueil, nous avons regagné notre hôtel qui se trouvait à quelques kms du parc des expositions sur les bords de Vienne.
La deuxième étape (la première officielle) nous amenait au nord-est de Limoges vers les monts d’Ambazac. Les paysages semi-montagneux à la verdure chatoyante étaient magnifiques. La topographie était quant à elle en dents de scie. Le relief du parcours proposé n’offrait que peu de temps de repos. J’eus l’impression d’être au milieu de montagnes russes toute la journée. Je connus une véritable défaillance avant le déjeuner (un coup de fringale probablement) et sans l’aide d’Hugues et Daniel, je n’aurais probablement pas réussi à accomplir les 4/5 kms qui nous séparaient du lieu du repas. Après avoir récupéré des forces, je terminais sans problème l’étape tandis que nos meilleurs rouleurs bataillaient avec ceux de Périgueux.
La troisième et dernière étape se déroula sur un terrain de jeu assez différent. Les monts de Blond – notamment – étaient au programme. Les paysages étaient différents, les zones davantage cultivées. Les montées étaient plus longues mais plus régulières. Après un déjeuner à Oradour-sur-Glane et un passage le cœur serré devant le village martyr, nous regagnâmes Limoges par de longues lignes droites en faux plat montant (puis descendant) avec un vent de face soutenu qui avait fait son apparition. Le groupe éclata totalement et les derniers furent finalement les premiers à arriver après que Christian, qui faisait joujou avec Hugues, Alain et Philippe, connût sa seconde crevaison du séjour.
Je voudrais terminer ce compte-rendu déjà trop long par une présentation sommaire des 7 mercenaires. Il y avait Alain, mon compagnon de chambrée, vrai rouleur et toujours prêt à aider les autres. Philippe, le roi de l’échappée en facteur et toujours devant. Christian qui, sur ses terres, a confirmé être le maître absolu du cardio. Hugues, mécanicien à ses heures, surnommé le Quintana du Poitou et qui n’oublie jamais ses copains derrière lui. Notre Président, Daniel, dont l’expérience n’a d’égale que sa générosité et son altruisme. Enfin, je voudrais réserver un mot spécial pour Jean-Paul qui, une fois de plus, a forcé notre admiration et notamment la mienne. Je n’ai qu’un mot à la bouche : chapeau !
Au final, je garderai de cette expérience un excellent souvenir. Il nous appartient maintenant d’en générer collectivement de nouveaux
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