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BUSSANG Du 03 au 10 Septembre 2016

Cette semaine vécue par notre président de la section Cyclo

Il y a toujours une première fois….

Cette année, nous avons covoiturer avec les collègues de l’ASPTT Niort, pour nous rendre à Bussang, lieu de cette deuxième semaine cyclo organisée par l’ASPTT Melun.

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Dimanche matin, Jean Paul, Marcel de La Rochelle et moi-même, dès 8 heures commençons le grand circuit. Après le petit col du Page, court mais bien pentu, nous enchaînons avec Oderen. Un peu de voie verte ( il s’agit d’une véritable piste cyclable qui, le plus souvent, remplace une ancienne voie de chemin de fer et qui, surtout est toujours bien goudronnée et entretenue. Je ne connais pas d’équivalence dans la région) et nous allons chercher le col Amic prolongé du Grand Ballon. Nous empruntons ensuite la route des crêtes, avec le Markestein, puis le Bramont, avant de nous retrouver au pique-nique de Kruth. Le retour s’est fait sur les autres versants des Cols d’Oderen et Page. Le lundi matin, nous préférons retarder notre départ : il a plu toute la nuit et d’épais nuages sont encore menaçants. Dès 13 heures, nous décidons d’effectuer le moyen parcours.Il ne fait que 92 km avec une bonne partie de voie verte. Avant Gérardmer, notre petit groupe s’est renforcé par les Nancéiens. Le Col de la Grosse Pierre puis le Col du Page et nous sommes prêt à retrouver le reste du groupe pour la traditionnelle bière réparatrice.

Je vais m’attarder plus, sur le mardi qui restera dans mes annales. Avec Marcel, nous avions convenu du lieu de départ : à la barrière. Le problème c’est que le village vacances est perché au flan de la montagne. Résultat, il y a plusieurs barrières et nous ne partirons que 20 minutes plus tard, chacun attendant les autres, un peu plus loin. Ce matin, on commence par le Col des Croix et nous savons que la journée sera longue et difficile. Au sommet, les copains belges font quelques photos et nous les accompagnons dans la longue descente qui mène à Servance. C’est là que nous constatons que tous les trois, nous ne sommes pas sur le bon trajet. Après consultation de la carte, nous pouvons remonter le circuit à l’envers jusqu’à Faucogney et y retrouver le ravitaillement. Sur cette route, nous aurons la confirmation, plus tard, en redescendant, nous devons affronter une côte à 18% poursuivie par une autre, guère moins pentue. Maintenant, sur la bonne route c’est au tour de Col de Chevrère (une saloperie s’exclamera Jean Paul). Si le début est plaisant, nous retiendrons les trois derniers kilomètres vraiment difficiles. Le premier est déjà pas mal, mais le second atteint les 14,9 de moyenne, si bien que le dernier annoncé à 11,2 paraît facile. Après le repas du midi, nous est proposée, la Planche des Belles Filles rendue célèbre par le Tour de France. Ce n’est que 5,5 kilomètres d’ascension, mais de gros pourcentages, tout du long. Le dernier, paraît rassurant, il est annoncé à 5,4 et on est réellement rassuré, jusqu’au dernier palier, une rampe de 200 m à 22% (tout le monde n’est pas d’accord ! ). Là, même en danseuse, même en faisant des huit sur la route, il me faut me rendre à l’évidence, à 30 petits mètres du sommet, pour la première fois de « ma longue carrière de cyclo ! ». Je mets, la mort dans l’âme, pied à terre. Mon 39/25 est beaucoup trop grand : le poids des années….

Le visage ruisselant de transpiration, je tente de m’essuyer les yeux. Un de mes verres de lunettes, tombe alors sur le goudron. Serge de Chartres essaye, lui aussi, de le remettre en place. Nous ne parviendrons qu’à faire tomber également l’autre. « Il faudrait du scotch » me dit-il. Deux ouvriers, sur un chantier voisin, me sortiront de l’embarras. Maintenant, il me faut descendre et terminer l’étape. Mes verres sont recouverts de traces de doigt sur les deux faces. Utilisant, par prudence, exagérément mes freins, me voilà heureux, de me retrouver au pied du ballon de Servance : un autre casse patte avec aussi de gros pourcentages (18,5 km dont 3 km consécutifs entre 8 et 10 %). Ayant pris un peu d’avance, je choisis la prudence, une nouvelle fois et entame la descente en solitaire en attendant Jean Paul et Marcel, mes deux compagnons . A proximité du bas, n’ayant pas été rattrapé, toujours les verres scotchés, je choisi un petit carrefour pour nous regrouper. Presqu’à l’arrêt, je viens, imprudemment, glisser ma roue avant sur une mare de gravillons. Le résultat est immédiat, je me retrouve à terre, entremêlé dans mon vélo. Je n’ai qu’un peu de peau du genou rougi par le sang. En revanche la partie supérieure de ma selle de vélo s’est désolidarisée du chariot et sans outil, je suis contraint de rejoindre Bussang avec les moyens du bord.

Que je vous rassure, ma selle provisoirement réparée, les trois derniers jours se sont déroulés sans encombre particulière Nous y avons franchi de nouveaux sommets, les Col du Ménil, du Mont de Fourche, du Ballon d’Alsace… parcouru presque 600 km sous le soleil bienveillant des Vosges au milieu de 170 cyclos heureux d’avoir passés une belle semaine entre copains.

Daniel Rougeon

Quelques photos de cette semaine ICI

 

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